Le cyclone Chido a laissé derrière lui une empreinte dévastatrice au Mozambique, frappant durement le pays après avoir touché Mayotte. Les dernières données, publiées le lundi 23 décembre par l’Institut de gestion des risques et des désastres, indiquent un bilan tragique de 120 morts et près de 900 blessés. Cette catastrophe a également entraîné la destruction de plus de 110 000 maisons, laissant des milliers de familles sans abri à l’approche des festivités de fin d’année.
Un cyclone d’une violence extrême
Chido, un cyclone d’une rare intensité, a touché les côtes mozambicaines après son passage dévastateur dans l’océan Indien. Ses vents puissants et ses pluies torrentielles ont submergé les régions côtières, provoquant des inondations massives et des glissements de terrain. Les autorités locales, débordées par l’ampleur de la catastrophe, peinent à répondre aux besoins urgents des populations affectées.
Des milliers de familles impactées
Avec plus de 110 000 maisons détruites, le cyclone a laissé des centaines de milliers de Mozambicains sans toit. Ces pertes matérielles viennent s’ajouter aux pertes humaines, dont le nombre continue malheureusement de croître. Les blessés, au nombre de 900, sont pris en charge dans des conditions précaires, les infrastructures médicales ayant également subi des dommages importants.
Un appel à la solidarité internationale
Face à cette tragédie, les autorités mozambicaines ont lancé un appel à l’aide internationale pour soutenir les populations sinistrées. Des organisations humanitaires ont déjà commencé à intervenir, mais les besoins restent immenses. L’accès à l’eau potable, aux soins médicaux et à des abris temporaires figure parmi les priorités absolues.
Un défi récurrent pour le Mozambique
Le Mozambique, avec ses 2 700 km de côtes bordant l’océan Indien, est régulièrement exposé à des cyclones tropicaux. Chido s’inscrit dans une série de catastrophes naturelles qui rappellent la vulnérabilité de cette région face aux changements climatiques. Une meilleure préparation aux risques et des infrastructures plus résilientes apparaissent comme des nécessités urgentes pour limiter l’impact de futures catastrophes.
Le pays, déjà en proie à des défis économiques et sociaux, doit maintenant faire face à une reconstruction colossale. Les autorités locales et les partenaires internationaux devront collaborer étroitement pour venir en aide aux victimes et reconstruire les zones touchées.