Le conflit syrien commence en mars 2011, dans le sillage des soulèvements du “Printemps arabe”. Ce qui débute comme des manifestations pacifiques contre un régime autoritaire se transforme rapidement en un conflit armé, marqué par une répression brutale et la militarisation de l’opposition, incarnée par l’Armée Syrienne Libre (ASL). Dès 2012, les rebelles prennent le contrôle d’Alep, tandis que le régime durcit sa riposte, rendant les tentatives de paix inefficaces.
L’utilisation des armes chimiques en 2013
L’année 2013 est marquée par un bombardement au gaz sarin dans la banlieue de Damas, causant 1 400 morts, majoritairement des civils. Bien que cet acte ait franchi la “ligne rouge” établie par les puissances occidentales, aucune intervention militaire directe n’a suivi, renforçant la position d’Assad.
La montée de l’État islamique
En 2014, alors que les négociations de paix stagnent, l’État islamique (EI) proclame un califat sur une partie importante de la Syrie et de l’Irak. À son apogée, Daech contrôle près d’un tiers de ces deux pays, plongeant encore plus la région dans le chaos.
Une chute qui ne marque pas la fin des défis
L’effondrement du régime d’Assad, bien que significatif, ne met pas un terme aux défis pour la Syrie. Les infrastructures sont détruites, les déplacés internes et les réfugiés se comptent par millions, et le processus de reconstruction s’annonce long et complexe.
Perspectives pour la Syrie
La chute de Bachar el-Assad ouvre la voie à des changements politiques majeurs, mais l’unité nationale et la réconciliation seront difficiles à atteindre. La communauté internationale est désormais face à la tâche titanesque d’aider à reconstruire un pays brisé.