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La Réunion face à la montée de la cocaïne et du crack en 2024

La consommation de cocaïne et de son dérivé, le crack, connaît une hausse alarmante à La Réunion, touchant tous les milieux sociaux. Les chiffres sont inquiétants : en 2024, environ 200 admissions ont été enregistrées dans les services d’addictologie du CHU de La Réunion. De plus, les forces de sécurité constatent une forte augmentation des saisiesde drogue depuis 2020, témoignant de la prolifération des substances illicites sur l’île.

Une augmentation des saisies préoccupante

Depuis 2020, les saisies de cocaïne et de crack ont connu une progression constante. Ces substances, autrefois marginales sur l’île, se sont démocratisées, affectant désormais des populations variées, y compris des jeunes actifs et des milieux plus aisés. Les autorités locales s’inquiètent de l’accroissement des trafics et de la circulation de ces drogues qui, autrefois, transitaient principalement par des routes internationales mais atteignent désormais directement les consommateurs réunionnais.

Une réponse de l’État avec une campagne choc

Face à cette montée des addictions, l’État intensifie ses efforts avec une campagne de sensibilisation intitulée « La cocaïne laisse pa li trap a ou ! ». Cette initiative vise à alerter les jeunes et les adultes sur les dangers de la consommation de cocaïne et de crack. Tout au long du mois de décembre, des affiches seront déployées dans les établissements nocturnes, et des clips vidéos seront diffusés à la télévision et dans les cinémas pour toucher un large public. L’objectif est de dissuader les usagers occasionnels et de prévenir les risques d’addiction.

Les conséquences sur la santé et la société

La cocaïne et le crack sont des drogues aux effets dévastateurs. L’usage régulier entraîne des dommages graves, notamment des troubles psychiques, des maladies cardiovasculaires et des dépendances difficiles à surmonter. Au-delà des problèmes de santé, l’impact sur la société est tout aussi préoccupant : augmentation des délits liés à la consommation, désocialisation, et pressions accrues sur les services de santé.

Une mobilisation nécessaire pour enrayer la crise

La lutte contre cette épidémie passe aussi par la mobilisation de la société civile, des associations et des familles. Les structures locales d’aide aux toxicomanes jouent un rôle crucial en offrant un accompagnement médical et psychologique. Cependant, la prévention reste la clé pour limiter l’ampleur du phénomène.

En somme, La Réunion est confrontée à une crise inquiétante liée à la consommation de cocaïne et de crack. La campagne de sensibilisation initiée par l’État est une réponse essentielle, mais l’engagement collectif demeure indispensable pour protéger les générations futures.

Crédit photo : Police Nationale de La Réunion

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