Le parc Marineland, situé à Antibes, a annoncé la fermeture définitive de ses installations à compter du 5 janvier 2025. Cette décision marque la fin d’une activité de plus de 50 ans pour ce zoo marin emblématique.
Les raisons de la fermeture
Dans un communiqué, la direction de Marineland évoque des restrictions financières et réglementaires qui rendent impossible la poursuite des activités. Parmi les principaux facteurs figurent la baisse de fréquentation enregistrée ces dernières années, les critiques récurrentes sur la captivité des animaux marins, et l’évolution des normes encadrant les parcs zoologiques.
La pandémie de COVID-19 a également aggravé les difficultés financières du parc. Malgré des efforts pour s’adapter et diversifier les activités proposées, Marineland n’a pas pu surmonter ces défis.
Que deviendront les animaux ?
Marineland abrite actuellement plusieurs espèces marines, dont des dauphins, des orques, des otaries et des requins. La direction affirme travailler avec des organismes spécialisés pour relocaliser ces animaux dans des structures adaptées. Cette opération devra respecter les normes de bien-être animal en vigueur et garantir des conditions optimales pour leur transfert.
Conséquences pour les employés
La fermeture impactera directement les centaines de salariés du parc et associera de nombreux acteurs économiques locaux. La direction a indiqué qu’un plan d’accompagnement pour les employés serait mis en place. Ce plan inclurait des dispositifs de reclassement et de soutien à la reconversion professionnelle.
Une fermeture inscrite dans un contexte global
Marineland n’est pas le seul parc confronté à ce type de décision. Dans plusieurs pays, la réglementation sur la détention des mammifères marins s’est durcie, reflétant une évolution des mentalités vis-à-vis de ces structures. Les attentes des visiteurs ont également changé, privilégiant des expériences basées sur la conservation et l’observation dans le milieu naturel.
Impact sur la région
Marineland a longtemps été une attraction majeure pour le tourisme local, attirant chaque année des visiteurs français et étrangers. Sa fermeture pourrait affecter l’économie de la Côte d’Azur, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. Les collectivités locales devront réfléchir à une reconversion du site pour maintenir son attractivité.