Quand on tape Seychelles paradis fiscal, des trois sites sont listés en premier rang. Ils vantent les mérites des Seychelles. Cet ensemble d’îles serait idéal pour les sociétés et pour les particuliers à travers une fiscalité avantageuse. Les Seychelles ne sont pas qu’un chapelet d’îles, ni les tortues géantes, ni les coco-fesses,…
C’est aussi un paradis pour ceux qui veulent fuir une fiscalité trop sévère. Elles apparaissent sur la liste de 30 pays indexés comme un paradis fiscal par l’Europe. Le nom des Seychelles revient de manière récurrente dans l’affaire des « Panama papers ». le Forum global sur la transparence et l’échange d’informations fiscales -sous l’égide de l’OCDE- compte 127 membres, classés selon leur degré de coopération financière. Chaque pays membre remplit un questionnaire sur la transparence dont font preuve les autres pays membres, l’ensemble des réponses constituant une sorte d’audit. Trois pays ont été considérés comme non-coopératifs à l’issue de la deuxième phase : Chypre, le Luxembourg et les Seychelles.
La situation est différente pour l’île Maurice, même si elle est plus ou moins opaque fiscalement parlant. Elle fait partie des 30 pays épinglés par l’Union européenne pour leur manque de coopération fiscale. Elle dénonce une injustice même si ses pratiques bancaires restent floues et opaques. Les mesures prises par Maurice sont récentes et elle s’est engagée avec l’adoption du système automatique d’échange qui ne sera opérationnel qu’en 2018. Si l’île Maurice a pris des mesures de lutte, ce sont des mesures très récentes. D’ici là, l’île restera prisée par les sociétés offshore pour son régime fiscal et réglementaire. Il n’y a pas d’impôts sur les dividendes, les bénéfices et les cessions et les sociétés ne sont taxées qu’à 15%. Les charges sociales sont très réduites.