Cette année, la Ville de Saint-Benoît commémore les 20 ans de la disparition de Gramoune Lélé, figure emblématique du maloya réunionnais, en dévoilant un portrait qui lui est dédié. Réalisée par l’artiste Meo, cette œuvre se situe à Bras-Fusil, le quartier où Lélé a vécu, et vise à célébrer son héritage culturel.
Le portrait de Gramoune Lélé, au-delà d’une simple représentation, incarne son esprit et sa contribution à la musique réunionnaise. Ce geste artistique rappelle l’importance du maloya, une forme d’expression culturelle et de résistance qui continue d’influencer les générations actuelles.
Le projet Artget, initié par la municipalité, cherche à établir un lien entre art et mémoire collective. En honorant Gramoune Lélé, Saint-Benoît souligne la nécessité de préserver et de transmettre l’histoire locale à travers des œuvres accessibles à tous.
Meo, connue pour sa capacité à transmettre des émotions à travers ses portraits, à su capturer la chaleur et la bienveillance de Lélé. Ce portrait devient ainsi un symbole de la reconnaissance envers les artistes qui ont marqué la culture réunionnaise.
Avec ce projet, Saint-Benoît s’affirme comme un acteur de la valorisation du patrimoine culturel. Le portrait de Gramoune Lélé incarne non seulement un hommage, mais aussi une démarche inclusive qui vise à créer des connexions entre le passé et le présent à travers l’art. En immortalisant son sourire, la ville rappelle l’importance de la mémoire collective et l’impact durable de l’art dans la communauté.
Crédit Photo: Anna Chane-kaye-Bone