Cette année, deux baleines à bosse ont été réidentifiées à La Réunion, après une longue absence pour l’une et un suivi prolongé pour l’autre. Ces observations récentes mettent en lumière l’importance de la science participative et des efforts de recherche dans le suivi des cétacés.
Maido : retour après 16 ans
Maido, une baleine à bosse qui avait été photo-identifiée pour la première fois en baie de Saint-Paul en 2008, a été redécouverte cette année à Saint-Gilles. La recapture de cet individu après 16 ans d’absence est une démonstration remarquable de la persistance de ces mammifères marins dans notre région. Cette observation a été rendue possible grâce au travail d’Anna Ngt, dont les photographies ont permis de confirmer le retour de Maido.
Pastenague : un voyage à travers le temps
Pastenague, une baleine à bosse identifiée en 2017 à L’Etang-Salé, a été photographiée en baie de Saint-Paul le 4 septembre dernier. Cette recapture a été possible grâce à Sophie Claisse, qui a soumis ses observations dans le cadre du programme de Science Participative KODAL. Ce programme joue un rôle crucial dans la collecte de données sur les cétacés, en impliquant les citoyens dans le suivi et la protection de ces espèces.
L’Impact de la science participative
Les récaptures de Maido et de Pastenague soulignent l’importance de la science participative dans la recherche sur les baleines à bosse. Grâce aux contributions des citoyens et à des programmes comme KODAL, les chercheurs peuvent suivre les migrations et les comportements des cétacés avec une précision accrue. Ces efforts conjoints permettent de mieux comprendre la dynamique des populations marines et de renforcer les actions de conservation.
Ces observations rappellent également l’importance de la surveillance continue et de la participation publique pour la préservation des espèces marines. Merci à toutes les personnes impliquées dans ces découvertes et à celles qui, par leurs observations, contribuent à la conservation de notre environnement marin.