Jeudi soir, le corps d’une femme de 62 ans a été découvert sans vie à son domicile situé rue Diale à l’Étang-Saint-Leu. Selon les premiers éléments fournis par le parquet, la victime, retrouvée dans une mare de sang, présentait des blessures au bras et au visage, probablement causées par une arme blanche.
La femme devait déménager ce jour-là pour se séparer de son mari, qui est déjà connu des services de justice pour avoir été condamné pour violences conjugales il y a deux ans. Malgré une peine de prison et une mesure d’éloignement, l’homme vivait à proximité du domicile de la victime. Ce samedi 20 juillet, les forces de l’ordre sont toujours à sa recherche.
Le jour du drame, la victime avait demandé l’aide de ses proches pour préparer son déménagement vers Saint-Paul. Une enquête pour homicide a été ouverte, et une autopsie est en cours pour déterminer les circonstances précises de la mort. La piste d’un féminicide est également examinée.
Frédéric Rousset, président du Collectif pour l’Élimination des Violences Intrafamiliales (CEVIF), a exprimé son indignation sur Réunion La 1ère : « Chaque féminicide est un échec de toute la société. Nous devons être attentifs aux signaux d’alerte et soutenir les victimes de violences. Il est essentiel de les aider à sortir de ces situations dangereuses. »
Rousset a également rappelé que chaque jour, douze personnes se rendent dans les commissariats ou gendarmeries pour signaler des violences intrafamiliales, appelant ainsi à une mobilisation collective pour lutter contre ce fléau.