Une opération de grande envergure
Le 8 juin marque la fin d’une opération de nettoyage majeure sur le mont Everest et ses sommets voisins. En 55 jours, l’armée du Népal a réussi à évacuer 4 cadavres, 1 squelette et 11 tonnes de déchets de ces montagnes emblématiques. Cette mission, complexe et dangereuse, reflète les défis croissants posés par la surfréquentation de l’Everest.
Les détails de l’opération
Le contexte
L’Everest, la plus haute montagne du monde, attire chaque année des centaines d’alpinistes. Cependant, cette popularité croissante a des conséquences néfastes. Les déchets s’accumulent et les corps de ceux qui ont péri en tentant l’ascension restent souvent sur place, gelés dans le temps en raison des conditions extrêmes.
Les cadavres et les déchets
Au cours de cette opération de 55 jours, l’armée népalaise a récupéré 4 cadavres et 1 squelette. Ces restes appartiennent probablement à des alpinistes disparus au cours des années précédentes. Leur récupération est non seulement une tâche ardue en raison des altitudes et des conditions météorologiques difficiles, mais elle est aussi essentielle pour des raisons humanitaires et environnementales.
En plus des corps, 11 tonnes de déchets ont été évacuées. Ces déchets comprennent des tentes abandonnées, des bouteilles d’oxygène vides, des équipements cassés et des déchets personnels laissés par les alpinistes.
Un problème croissant
La surfréquentation de l’Everest
L’attrait de l’Everest ne faiblit pas. Chaque saison, de plus en plus de personnes tentent de gravir ce géant de 8 848 mètres. Cette surfréquentation pose de sérieux problèmes écologiques et logistiques. Les infrastructures sur les pistes d’ascension ne sont pas suffisantes pour gérer l’afflux massif de visiteurs, ce qui conduit à une accumulation alarmante de déchets.
Les conséquences environnementales
L’accumulation de déchets sur l’Everest et ses sommets voisins est devenue une crise environnementale. Les matériaux non biodégradables, tels que les plastiques et les métaux, polluent le paysage montagneux. Cette pollution menace non seulement l’écosystème local mais aussi les sources d’eau potable en aval, alimentées par la fonte des glaciers.
Les efforts de nettoyage
Les missions précédentes
Cette opération de nettoyage n’est pas la première de son genre. Depuis plusieurs années, des initiatives de nettoyage sont régulièrement organisées par le gouvernement népalais, des ONG et des groupes d’alpinistes. Cependant, la tâche est immense et les ressources limitées.
Les mesures à venir
Pour lutter contre ce problème, des mesures plus strictes sont nécessaires. Des régulations sur le nombre de permis d’ascension délivrés chaque année pourraient aider à limiter la surfréquentation. De plus, les alpinistes pourraient être tenus de rapporter tous leurs déchets sous peine de sanctions financières.