Une avancée majeure pour les femmes atteintes d’un cancer du sein a été franchie ce mercredi 22 mai 2024. En effet, l’Assemblée nationale a adopté en commission une proposition de loi visant à rembourser intégralement l’ensemble des soins liés à cette maladie.
Cette proposition, portée par le groupe Gauche Démocrate et Républicaine (GDR), vise à combler les lacunes actuelles de la prise en charge. En effet, si les traitements curatifs comme la chimiothérapie et la radiothérapie sont déjà pris en charge à 100%, il n’en va pas de même pour les soins dits de “support”.
Ces soins, pourtant essentiels au bien-être des patientes pendant et après le traitement, représentent souvent un coût important non remboursé. Cela inclut notamment les prothèses capillaires, les prothèses mammaires externes, les séances de kinésithérapie, les soins psychologiques et l’accompagnement socio-esthétique.
Concrètement, la proposition de loi prévoit :
- Le remboursement intégral de tous les soins et dispositifs prescrits dans le cadre du traitement du cancer du sein, y compris les prothèses capillaires et le renouvellement des prothèses mammaires.
- La prise en charge des frais de transport liés aux soins.
- La mise en place d’un parcours de soins personnalisé pour chaque patiente, avec un accompagnement psychologique et social renforcé.
Cette proposition de loi a été adoptée à l’unanimité par les députés en commission. Elle sera examinée en première lecture dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le jeudi 30 mai. Si elle est adoptée définitivement, elle constituera une avancée majeure pour les femmes atteintes d’un cancer du sein, en leur garantissant un accès plus équitable et plus solidaire aux soins.**
En plus de son impact concret sur la vie des patientes, cette loi représente également un symbole fort de la mobilisation de la société contre le cancer du sein. Elle montre que cette maladie est une priorité de santé publique et que les pouvoirs publics sont déterminés à améliorer la prise en charge des malades.
Cette victoire est le fruit d’un long combat mené par les associations de patientes et les professionnels de santé. Il s’agit d’une étape importante, mais il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer du sein.
Nous devons continuer à nous mobiliser pour que toutes les femmes puissent bénéficier d’une prise en charge de qualité et digne, et pour que le cancer du sein ne soit plus une maladie qui tue.