Margaux Sita
Dans le coin discret de l’ouest de l’île Maurice, sous les vagues d’objets datant du 17ème siècle, les sentiers escarpés de Albion murmurent désormais des légendes de pirates et de trésors cachés. Depuis qu’un groupe de randonneurs a fait une étrange découverte, l’histoire de cet ami lié par la passion commune pour ce site sert de point de départ à une incroyable aventure.
Les rumeurs parlent du célèbre pirate Olivier Levasseur, mieux connu sous le nom de La Buse, qui aurait laissé son trésor quelque part dans cette région, lors de sa fuite vers la Réunion. La légende raconte qu’il aurait lancé un cryptogramme pour celui qui saurait le déchiffrer, et que la clé de ce mystère se trouve peut-être à Albion.
« Nous avons commencé à travailler sur la crypto, il faut être sur ce site sinon vous n’y arriverez pas », explique l’ami du randonneur qui a fait la découverte initiale. « Il y a plein de choses, comme la tête de pigeon confirmée par l’archéologue », ajoute-t-il. L’un des indices les plus évidents semble être cette montagne visible depuis Albion, décrite dans le cryptogramme comme un homme endormi.
Le groupe d’amis du SEP (Service d’Exploration de Patrimoine) affirme avoir trouvé d’autres traces sur le site, avec les rochers portant des inscriptions correspondant aux 17 mentionnés dans le cryptogramme. « Je crois que nous avons trouvé la clé du mystère », annonce-t-il avec confiance.
Cependant, la quête pour dévoiler ce trésor ne se fait pas sans obstacles. Malgré l’utilisation d’appareils de dernière technologie qui ont détecté une possible présence de diamants sur les lieux, le site est désormais surveillé 24h/24. Le dossier est traité avec attention par le cabinet du Premier Ministre et le Fonds du Patrimoine National.
« Ils nous ont pris au sérieux », confie l’ami aventurier. « Nous avions préparé notre dossier avec des faits réels, des données scientifiques, des éléments qui prouvent qu’il y a vraiment quelque chose ». Les évaluations archéologiques préliminaires ont commencé, et des recherches approfondies sont prévues.
Selon la loi mauricienne, tout trésor découvert est partagé équitablement, avec 50% pour l’État et 50% pour le découvreur. Le trésor de La Buse, convoité depuis plus de 300 ans, pourrait ainsi valoir des milliards d’euros.
