in

L’Assemblée nationale vote l’interdiction des “polluants éternels” dans les vêtements et les cosmétiques

Une victoire en demi-teinte pour la santé et l’environnement

L’Assemblée nationale a voté jeudi 4 avril une proposition de loi visant à interdire certains usages des Pfas, ces substances chimiques perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, surnommées “polluants éternels” en raison de leur persistance dans l’environnement et dans l’organisme humain.

Le texte prévoit l’interdiction à partir du 1er janvier 2026 de ces substances dans :

  • Les cosmétiques
  • Les produits de fart pour skis
  • La plupart des textiles d’habillement

Les ustensiles de cuisine, comme les poêles Tefal, ont été épargnés après une forte mobilisation de l’industrie et du gouvernement.

Le principe “pollueur-payeur” a également été adopté, ce qui signifie que les entreprises qui rejettent des Pfas dans l’environnement devront financer la dépollution.

Le vote à l’Assemblée n’est qu’une étape, le texte devra encore être examiné par le Sénat.

Un premier pas important

Les députés écologistes saluent une “victoire historique”, même si elle est “en demi-teinte”. Ils regrettent notamment l’exclusion des ustensiles de cuisine du champ d’application de la loi.

Le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, s’est opposé à la proposition de loi, la jugeant “inefficace, inopérante et contre-productive”. Il a préféré mettre en avant les risques économiques et sociaux d’une telle interdiction.

Un débat qui n’est pas terminé

Le vote de l’Assemblée nationale montre que la question des Pfas est désormais prise au sérieux en France. La suite du processus législatif permettra d’affiner le texte et de trouver un équilibre entre la protection de la santé et de l’environnement et les intérêts économiques.

Voici quelques points clés à retenir :

  • Les Pfas sont des substances chimiques persistantes et dangereuses pour la santé.
  • L’Assemblée nationale a voté l’interdiction de leur utilisation dans certains produits.
  • Les ustensiles de cuisine ne sont pas concernés par cette interdiction.
  • Le principe “pollueur-payeur” a été adopté.
  • Le texte doit encore être examiné par le Sénat.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Le Rallye de Petite Ile fait son retour en mai !

Aya Nakamura : la nouvelle égérie de la culture Française aux jeux olympiques ?