Aya Nakamura, pressentie pour participer à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, est la cible d’attaques racistes depuis plusieurs jours. Cette polémique a pris une ampleur internationale, avec de nombreux journaux étrangers dénonçant le racisme dont est victime la chanteuse.
Des attaques relayées par la presse internationale
Des quotidiens comme The Guardian et The Times se sont émus de ces attaques envers la chanteuse francophone devenue une star internationale avec son tube Djadja. The Guardian titre ainsi : “Aya Nakamura, la superstar pop, est victime d’un tourbillon de racisme aux JO de Paris”. Le journal cite Mekolo Biligui, journaliste spécialisée en rap, qui explique que cette affaire “en dit long sur l’étendue du racisme en France”.
Des réactions indignées
La BBC, tout en soulignant que les paroles de Djadja ne sont pas “du Paul Verlaine”, estime que les attaques contre Aya Nakamura sont “inacceptables”. D’autres médias, comme Le Monde, AFP, NME, Corriere della Serra, El Pais, Le Soir et Die Zeit ont également condamné le racisme dont est victime la chanteuse.
Une enquête ouverte
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour “injures à caractère raciste” suite aux attaques dont Aya Nakamura a fait l’objet. La chanteuse a exprimé sa tristesse et sa colère face à cette situation, et a appelé à la mobilisation contre le racisme.
Un symbole du racisme en France
Cette polémique met en lumière les divisions profondes qui existent en France sur les questions de race et d’identité. Aya Nakamura, symbole de la réussite et de la diversité, est devenue la cible d’une frange raciste de la population française. Cette affaire est un triste rappel du chemin qu’il reste encore à parcourir pour que la France devienne une société réellement inclusive et égalitaire.