Karolina Shiino, la première Miss Japon naturalisée, a rendu sa couronne après seulement 13 jours de règne, suite à une série de controverses.
Elue le 22 janvier, la jeune femme de 26 ans a d’abord été la cible de critiques sur les réseaux sociaux en raison de ses origines ukrainiennes. Née en Ukraine et arrivée au Japon à l’âge de 5 ans, elle a obtenu la nationalité japonaise à 24 ans. De nombreuses personnes l’ont accusée de ne pas être “vraiment japonaise”.
Malgré ces attaques, Shiino a déclaré vouloir utiliser son titre pour promouvoir la diversité et l’inclusion. “J’espère faire changer les choses et que les gens réfléchiront à cette dualité”, a-t-elle confié à BFMTV.
Cependant, une nouvelle polémique a éclaté quelques jours plus tard. Des tabloïds japonais ont révélé que Shiino entretenait une liaison avec un homme marié, un influenceur et docteur.
D’abord, la jeune femme a nié être au courant de la situation maritale de son amant, mais elle a ensuite avoué la vérité et présenté ses excuses. “Je suis vraiment désolée pour tous les problèmes que j’ai créés et pour avoir trahi ceux qui ont cru en moi”, a-t-elle déclaré avant de rendre sa couronne.
Suite à cette abdication, les organisateurs du concours Miss Japon ont décidé de ne pas organiser d’élection pour trouver une remplaçante. La place restera vacante cette année, et le Japon ne pourra donc pas participer aux concours de beauté internationaux en 2025.
L’histoire de Karolina Shiino met en lumière les défis auxquels font face les personnes d’origine mixte au Japon, ainsi que la pression intense qui pèse sur les épaules des Miss.