À l’approche des vacances d’été austral, l’État (direction de la mer sud océan Indien – DMSOI) annonce la fermeture annuelle de la pêche à la langouste et procède à plusieurs rappels des règles relatives aux activités de loisir en mer et à la pêche de loisir.
Une fermeture qui contribue à la durabilité de la pêche et à la préservation des écosystèmes
Cette période du 1er décembre au 31 mars correspond à la saison de reproduction et d’incubation des langoustes. Durant cette période, les femelles portent et libèrent donc leurs œufs. Cette fermeture temporaire vise à minimiser les impacts sur la reproduction, permettre à l’espèce de se reconstituer et ainsi contribuer à la durabilité de la pêche et à la préservation des écosystèmes.
Professionnels, plaisanciers, tous concernés
Cette interdiction concerne les professionnels comme les plaisanciers et tous les modes de pêche en mer (sous-marine, du bord, à pied, embarquée). Tout contrevenant qui ne respecte pas cette période d’interdiction met la ressource en péril et commet un délit passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 22 500 € (cf. article L945-4 du code rural et de la pêche maritime), la confiscation des navires et engins de pêche et à des poursuites pénales.
Rappel des règles
Pour les autres espèces, les pêcheurs de loisir sont invités à consulter la réglementation en vigueur avant toute sortie, sur le site Internet de la DMSOI. Il est notamment rappelé que toute commercialisation des produits de la pêche de loisir est interdite et que les pêcheurs de loisir doivent procéder au marquage de leurs captures en coupant la partie inférieure de la nageoire caudale.
Face à la pêche illégale, nous sommes tous responsables, acheter en connaissance de cause des produits issus de la pêche de loisir représente une concurrence déloyale pour la filière professionnelle et présente de grands risques sanitaires. C’est un délit passible d’une amende de 22 500€.