La paisible île de La Réunion a récemment été le théâtre d’actes répréhensibles à l’encontre de la communauté tamoule. Des dégradations et des vols ont été perpétrés au sein du temple de Bois-Rouge, suivis de la profanation d’un oratoire tamoul à Saint-Paul, où des statues africaines et de Gandhi ont été décapitées. Ces incidents regrettables ont été aggravés par des actes de vandalisme, tels que des tags près de l’école primaire Jean Monet à Plateau Caillou.
Face à cette vague d’agressions, le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, a réagi avec indignation et fermeté. Dans une déclaration officielle, il a condamné sans équivoque les actes commis ces derniers jours, exprimant sa solidarité envers la communauté tamoule qui a été directement visée. Le préfet a souligné que de tels actes de violence vont à l’encontre des valeurs fondamentales de La Réunion, fortes de son multiculturalisme et de son vivre-ensemble.
“La diversité culturelle est l’une des richesses qui fait la force de La Réunion. Nous ne tolérerons pas ces actes haineux et intolérants qui menacent notre harmonie sociale”, a déclaré le préfet Filippini.
Il a également appelé la population à rester unie et à préserver cette richesse culturelle, en respectant les croyances individuelles de chacun. “Dans ces moments difficiles, il est essentiel de se soutenir mutuellement et de renforcer les liens qui unissent notre communauté”, a-t-il ajouté.
En réponse aux attaques, des enquêtes judiciaires ont été immédiatement diligentées pour identifier les auteurs de ces actes odieux. Par ailleurs, le préfet a annoncé la mise en place d’une surveillance renforcée des lieux de culte, afin d’assurer la sécurité des communautés religieuses face à de potentielles menaces.
La communauté tamoule, affectée par ces incidents, a salué la réaction prompte et ferme du préfet Filippini. Les leaders religieux et les membres de la communauté ont exprimé leur reconnaissance pour cette solidarité et ont appelé à l’unité au sein de la société réunionnaise.