Depuis le 1er juin, une nouvelle échéance s’est imposée au gouvernement français : définir les modalités techniques pour la mise en place du contrôle technique des deux-roues motorisés. Cette obligation, instaurée par une directive européenne en 2014, demeurait jusqu’à présent lettre morte en France.
Une mise en place progressive dès 2024
Le gouvernement envisage d’instaurer le contrôle technique des deux-roues de manière progressive à partir du début de l’année 2024. L’objectif affiché est de rendre cette procédure aussi accessible que possible pour les propriétaires, tant en termes de coût que de simplicité administrative.
Cette décision suscite des réactions mitigées, notamment chez les motards qui ont exprimé leur désaccord à plusieurs reprises ces derniers mois, à travers des manifestations dans plusieurs villes françaises, dont Paris.
Quels véhicules seront concernés ?
Le gouvernement a choisi d’inclure les deux-roues dont la cylindrée est inférieure à 125 cm³ dans le dispositif. Cette décision repose sur le constat d’une accidentologie élevée et du potentiel impact environnemental de ces véhicules en milieu urbain. En revanche, les motos à usage sportif, qui ne sont pas destinées à circuler sur la voie publique, seront exclues du dispositif.
Une volonté de simplicité et d’accessibilité
Le ministre des Transports, Clément Beaune, exprime la volonté que ce contrôle soit “le moins cher et le plus simple possible pour les conducteurs de deux-roues”. Le ministère a entamé des discussions avec les professionnels du contrôle technique afin de les encourager à pratiquer des tarifs raisonnables.
Une procédure allégée mais exhaustive
Contrairement aux contrôles techniques pour les voitures, le contrôle des deux-roues se veut plus succinct. Le nombre de points de contrôle sera réduit de manière significative, tout en garantissant une vérification complète de la sécurité, de la pollution atmosphérique et sonore.