Le taux de pauvreté est stagnant dans l’île. Selon l’INSEE, 343 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire. Les chiffres alarmistes sont là pour le prouver. Les familles nombreuses et monoparentales sont les plus touchées. Un tiers des Réunionnais ont recours aux minima sociaux. Cette pauvreté se traduit souvent dans la qualité de la nourriture.
Malgré la pression du chômage, les difficultés ambiantes, les Réunionnais redoublent d’effort pour faire en sorte de se nourrir convenablement. Cuisiner en périodes difficiles relève de l’exploit. Ainsi, le cari surimi est l’un des plats qui est en vogue actuellement. Il permet d’allier goût tout en préservant le portefeuille. Avec un peu d’oignon, du sel, des condiments et surtout du surimi le tour est joué.
Le surimi est un produit alimentaire réalisé à base de chair de poisson. Ces petits bâtonnets ont l’avantage d’être nourrissants et peu chers. Ils coûte entre 1 à 2 euros les 250 grammes, ils peuvent être agrémentés à toutes les sauces. Accompagné avec du riz, le cari surimi est très nourrissant pour toute la famille. Pour l’anecdote, la recette du surimi fut créée au Japon par les femmes de pêcheurs et leurs enfants, pendant le XVIIe siècle.