Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu public le deuxième volet du sixième rapport d’évaluation sur le climat le 28 février 2022. Le GIEC alerte une fois de plus l’ampleur des impacts du changement climatique. « Il y a urgence à agir » indique les experts. Ils mettent un accent sur les chiffres clés à retenir sur les effets irréversibles de l’évolution climatique en attendant le troisième volet.
+1,1°C de réchauffement climatique
Depuis l’ère pré-industrielle, la température sur terre a augmenté de +1,1°c. En 2021 nous étions déjà à +1,1°c de réchauffement climatique. Le GIEC souligne qu’un dépassement temporaire du seuil de +1,5°c engendrerait d’autres dommages « irréversibles » sur les écosystèmes à noter les pôles, côtes et les montagnes.
3,3 à 3,6 milliards
Et les impacts se font déjà ressentir, puisqu’environ la moitié de la population mondiale vivent dans des contextes très vulnérables au changement climatique
8%
Dans un scénario où la terre se réchauffe de plus de 1,6°C, 8% des terres cultivables seront inadaptées à la culture d’ici la fin du siècle.
80 millions
D’ici 2050, 8 à 80 millions de personnes souffriront de la faim due à la baisse de rendement des cultures et de la pêche. Les populations en Afrique subsaharienne, en Asie du sud et en Amérique centrale seraient les plus affectées.
4 X
Un enfant de 10 ans subira près de 4 fois plus d’événement extrêmes en 2100 si la terre se réchauffe plus de 1,5°c.
1 milliard
D’ici 2050, un milliard d’habitants des régions côtières seraient menacés par la montée des eaux et les submersions marines. Les villes d’Asie de l’Est seront les plus touchées.
3 milliards
Jusqu’à 3 milliards de personnes pourraient souffrir de pénuries d’eau chroniques en raison de sécheresses en cas de réchauffement de 2 °C.
18%
Dans le cas d’un réchauffement de 2 °c d’ici 2100, jusqu’à 18% des espèces terrestres auront un risque élevé d’extinction.
« Le changement climatique est une menace pour le bien-être des humains et la santé de la planète » indique le GIEC et souligne la nécessité d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et se préparer aux catastrophes qui vont encore s’accentuer. En avril 2022, le Giec publiera un troisième volet concernant les solutions à mettre en place.