En plein débat sur la transition énergétique au Sénat et à la veille de la grande conférence de Paris, l’on se souvient que la Nouvelle Route du Littoral continue à faire des vagues en décembre dernier. A l’orée de la Conférence des Parties (COP) organisées à Paris, cette question était un caillou dans la chaussure des autorités françaises.

 

 

La route est très coûteuses, destructrices de l’environnement pour un bénéfice certes tangible mais qui est discutable au regard des impacts sur l’environnement. Dans cette affaire, il faut souligner l’attitude sibylline de la ministre tutelle, Ségolène Royal. Cette dernière qui a désormais hérité du portefeuille de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat a les coudées franches pour agir.

 

Son département peut initier des actions transversales. Mais le moins que l’on puisse dire, elle ne veut pas s’enliser dans la polémique en bottant en touche constamment. Or, la mise en place effective de cette voie impactera de manière tangible l’écosystème du littoral de l’île. L’on se rappelle qu’en décembre dernier, la ministre de l’Ecologie de l’époque avait éludé la question. Selon elle, il appartient aux élus du territoire de « prendre leurs responsabilités ». Elle a réaffirmé dans la foulée que les enquêtes sont en cours en référence aux perquisitions de la brigade financière. Il semblerait, dans son attitude, que ce sujet lui met mal à l’aise. Son assurance si habituelle a disparu dès que la NRL a été abordée.

 

Il est clair que la ministre ne veut pas prendre ses responsabilités. Depuis, l’on attend qu’elle se prononce sur le sujet car le chantier est bien lancé et qu’une marche arrière semble être inenvisageable.