in

#LaRéunionPositive : il faudra bien plus qu’une méthode Coué pour redresser La Réunion

Un mot-dièse (hashtag), un credo, une profession de foi… « La Réunion Positive » sonne très bien… en théorie. Car en théorie –  ce pays où tout va bien – La Réunion arrive à mettre fin à un chômage galopant. Les PME s’en sortent très bien et arrivent à embaucher de nombreux inactifs pour résorber ce chômage. En théorie, les inégalités sociales sont comblées…

 

C’est ce que le Président de Région, veut mettre en avant en lançant un programme pour le moins ambitieux. Un ensemble de mesures couvrant la période 2015 – 2021. La région, jeunesse, formation, économie, culture, sport, coopération, aménagement, environnement… font partie du projet pour « la réussite réunionnaise ». Les ‪orientations budgétaires devraient aller dans ce sens en promettant « l’ouverture des grands axes de la Région pour les 6 années à venir ». Sur le papier, le programme est alléchant.

 

Une fois de plus, le Président de Région manœuvre habilement avec la communication. Baptisé ironiquement le « Roi de la communication » par ses opposants, Didier Robert a, semble-t-il, remis les couverts, en annonçant des mesures phares qui semblent plus appartenir à la méthode Coué qu’à autre chose.  L’une des mesures contenues dans la vision « La Réunion Positive » est l’adoption d’allégement pendant deux ans de charges sociales pour les entreprises de moins de 5 salariés nouvellement créées. Un nouveau modèle de développement économique sera également adopté.

 

Faut-il rappeler que dans son bilan des 5 ans de gestion de la région, Catherine Gaud, conseillère régionale sortante, a écorné l’image de Didier Robert. Les chiffres qu’elle a mis en avant sont accablants. Entre 2010 et 2015, les frais de personnel seraient passés de 65 millions à 120 millions d’euros. L’explosion des SPL, sous la mandature de Didier Robert, a été mise au nu par Catherine Gaud. Ainsi, quatre ont été créées durant cette période avec la très controversée SPL Maraina. Le Président de Région actuel la présidait de 2010 à novembre 2014 avec à la clé 8 000 euros mensuels en poche. Malgré ces écarts flagrants, Didier Robert veut entamer un programme qui s’apparente à une campagne électorale. Une vision qui s’apparente plus à une utopie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Le virus Zika est aux portes de l’océan Indien !

Le rappeur Sefyu nomme un morceau « 06 93 »