Le traumatisme post-attentats de 2001 est omniprésent. La France ayant été frappée à son tour récemment, les services publics sont des cibles de choix des terroristes, aussi bien en Métropole que dans les départements ulatramarins. Ainsi, la moindre menace n’est pas prise à la légère.
L’on se souvient du traumatisme lié à la bactérie anthrax, dénomination anglaise de la maladie du Charbon. L’un des modes de contamination par les terroristes est l’utilisation d’enveloppes ou de colis contenant de la poudre. Celle-ci est glissée à l’intérieur de ces objets puis par un simple contact cutané l’individu peut s’infecter par le bacille du charbon.
C’est cette option de contamination qui a poussé le SDIS et la Préfecture de La Réunion à agir avec prudence à la suite de la découverte d’une enveloppe contenant des menaces de mort et une poudre suspecte, dimanche. Elle a été reçue par une employée du Vapiano situé dans le secteur du Barachois. Immédiatement, le restaurant a fermé ses portes tout comme le commissariat Malartic. La préfecture de La Réunion a indiqué que l’employée du restaurant dionysien a emmené le pli au commissariat Malartic. C’est dans un souci de sécurité et dans le respecte de la procédure usuelle que le restaurant et le commissariat ont été fermés au public, le temps d’analyser la poudre trouvée dans l’enveloppe.