En Grèce, si un patient ne respecte pas son isolement durant cette épidémie et infecte d’autres personnes, il pourrait risquer un emprisonnement à vie.
Partout en Europe les mesures restrictives visant à limiter la propagation du Covid-19 deviennent de plus en plus strictes. En Italie, par exemple, quiconque enfreint l’obligation de quarantaine instauré par le gouvernement peut encourir 3 à 18 mois de prison et une amende de 500 à 5 000 euros. La région de Vénétie a infligé une amende de 1 000 euros depuis juillet. De telles sanctions ont également été imposées à tout employeur dont un de ses employés atteints du virus a contaminé ses collègues.
En Espagne, si les règles de quarantaine sont violées à plusieurs reprises, le gouvernement exige le paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 600 000 euros. Si une personne a enfreint les règles pour la première fois et n’a contacté personne, le montant est réduit à 3 000 euros. Dans la mesure où le patient participe à un grand événement ou se trouve en situation de vulnérabilité, le montant total peut atteindre les 500 000 euros.
Pour la Grèce, les mesures vont encore plus loin qu’une simple amende. En interrompant volontairement la quarantaine sans provoquer de contamination, les habitants risquent cinq ans de prison. Si au moins une personne est infectée, elle sera condamnée à dix ans de prison, et si la propagation aboutit à la mort, elle sera condamnée à 10 à 15 ans de prison.