Pour les touristes de passage ou les habitants d’autres îles de la zone, voire de la sous-région, La Réunion est un véritable showroom ambulant. A chaque coin de rue, des véhicules rutilants, neufs parfois chers, très chers, nous en met plein la vue.
Le Réunionnais, la Réunionnaise aussi d’ailleurs, aime sa voiture. Il entretien une relation fusionnelle, parfois mortelles, avec le bitume. Près de 80 % des Réunionnais possèdent une voiture. En 1982, le parc automobile de La Réunion comptait 139 000 voitures. En l’espace de 30 ans ce chiffre a été multiplié par 2. Au 1er janvier 2016, on dénombrait 341 476 véhicules. Et la nouvelle génération semble entretenir la même relation. Selon des études nationales, les jeunes de 18 à 34 ans sont 44 % à signaler que l’automobile les fait rêver contre 41 % de la population nationale.
La voiture revêt donc parfois d’une simple question statutaire. Le Réunionnais est « attaché » à l’objet physique et au statut que confère une voiture, de préférence le dernier modèle sorti. Du point de vue coût pour l’environnement, la facture est salée. Du point de vue épargne, alors que l’immobilier prend de la valeur au fil des ans, par exemple, au bout de quelques années, les voitures subissent une décote. Le site spécialisé www.caradisiac.com a ainsi calculé qu’en moyenne, au bout d’un an, une Audi perdait en moyenne 14% de sa valeur initiale. A 5 ans, l’hémorragie est importante. Une Volkswagen perdra 50 % de sa valeur. Notons que Renault ferme la marche à près de 58%.
Alors qu’en perspective, l’immobilier est attrayant, surtout avec les taux qui sont bas actuellement. Pour 500 euros par mois pendant 15 ans soit 90 000 euros ou sur 25 ans à près de 150 000 euros, on peut trouver des parcelles à bâtir ou même acheter un appartement avec vue sur mer à Sainte Marie. L’auto neuve ou case ? À vous de choisir.
Faut être barje pour choisir un auto neuve avant un case
le paraitre passe avant le bien être chez certain…