Le Malgache Ahmad ne sera pas reconduit une seconde fois à la tête de la Confédération africaine de football. Alors qu’il était candidat à un second mandat à la tête du football africain, face à  l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor, le président sortant de la CAF a été condamné à l’interdiction d’exercer toute activité relative au football pour cinq ans par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.

Le couperet est tombé, Ahmad est notamment accusé de détournements de fonds. La chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante « a jugé Ahmad Ahmad coupable d’avoir enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la Fifa, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018 », détaille la Fifa. 

Le communiqué de la chambre de jugement de la Commission d’éthique précise que « L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », p qui affirme avoir « établi ». Ahmad aurait également  « manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF. » En plus de ne plus pouvoir excercer, le Malgache devra en outre verser une amende de 200 000 francs suisses (185 000 euros).