Colmar, Béziers, Perpignan, Longwy… les maires multiplient les arrêtés municipaux pour « sauver » les commerces de proximité tandis que de nombreuses personnalités politiques appellent le gouvernement à revoir la définition de commerces « essentiels » en demandant la réouverture des librairies, des salons de coiffures et des commerces artisanaux.
La porte-parole du ministère de l’Intérieur a affirmé ce samedi que ces arrêtés contreviennent aux règles du confinement et a rappelé que la police nationale peut verbaliser les commerçants. Camille Chaize a explicité que les commerces non-essentiels qui ouvrent s’exposent à des sanctions.
A Longwy par exemple, l’arrêté municipal stipule que les mesures sanitaires doivent être strictement suivies pour rouvrir les magasins : porter des masques obligatoires, prévoir du gel hydroalcoolique et respecter la distance entre les clients. L’arrêté valable « jusqu’au retour de l’équité de traitement de tous les commerces ».