Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui est prévue le 25 novembre prochain. L’association Ose Libérer ta Parole souhaite donner la parole à toute la population que cela soit à l’échelle locale et nationale pour dénoncer les violences sexuelles et sexistes faites aux femmes et aux enfants.
L’Association Ose Libérer ta parole est une très jeune association créée le 20 septembre 2020 par madame Sairati Asimakou, Présidente de l’association qui vit actuellement en métropole. L’idée de la création de cette association est de sensibiliser les mamans et les enfants sur le danger que leurs enfants encours avec le viol. Même si le sujet demeure encore tabou, les viols fait aux enfants sont nombreux et les prédateurs sont partout que cela soit dans la sphère familiale, amicale, etc. L’association intervient aussi dans la lutte contre les violences faites aux femmes comme les agressions sexuelles ou sexistes, l’assistance et l’écoute des victimes mais aussi en leur proposant leurs aides au niveau de la protection de l’enfance et judiciaire. Elle les accompagne notamment dans leurs démarches. Elle a donc un rôle cruciale pour lutter contre les stéréotypes, les discriminations dont sont victimes les femmes dans leur quotidien.
Pour continuer, ses missions d’informations, de sensibilisation l’association organise une mobilisation sous forme écrite ou visuelle. “Il n’y a pas besoin d’avoir été victime pour y participer. L’essentiel étant de vous sentir touché.e, impliqué.e” à préciser l’association sur sa page facebook 《 Souboutou Ouhédzé Jilaho – Ose libérer ta parole 》.
Tous les volontaires peuvent s’exprimer à travers un texte, poétique ou pas. En shimahorais ou en français. L’idée est d’écrire un message de votre choix sur le support de votre choix ( votre corps, un T-Shirt, un objet, une feuille, un mur, une vidéo, etc).
Les écrits peuvent prendre le forme de ces plusieurs thématique :
– La jupe baissée mais jamais la tête !
– Ose libérer ta parole
– Stop viol
– RAS le viol !
– Et si nous violions le viol ?
– Aux voleurs d’âme, nous vous dénoncerons sans état d’âme.
– Rompre le silence à en perdre la voix
– Ne pas agir pour la victime c’est, agir pour l’agresseur
– Pour prouver qu’on est victime, c’est parole contre parole !
– Parler, crier, s’exprimer c’est le premier pas vers la reconstruction. Saisissons-nous de ce super pouvoir.
Pour participer, vous devez leur envoyer vos oeuvres en privé sur leur page Facebook ou par mail à l’adresse suivante : oseliberertaparole@gmail.com au plus tard le 18 novembre 2020, date de clôture de réception des oeuvres.
À NOTER : cette mobilisation est complètement anonyme. L’association souhaiterait que vous envoyez vos photos de manière à ce qu’on ne voit pas votre visage. Les photos et vidéos doivent être lisibles.