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Covid-19 : à quand le test salivaire à grande échelle ?

Pour la Haute Autorité Sanitaire (HAS), « les tests virologiques sur prélèvement salivaire (permet) de de faciliter les prélèvements, de réduire les risques de contamination du personnel soignant et d’être moins désagréables pour les patients ». Le 18 septembre dernier, elle s’est montrée « favorable à leur recours et leur remboursement, en l’orientant de préférence vers les personnes symptomatiques pour lesquelles le prélèvement nasopharyngé est difficile voire impossible. En revanche, elle ne les recommande pas pour les personnes asymptomatiques, chez qui ils sont très peu performants ». Le prélèvement nasopharyngé reste pour le moment le test de référence pour le diagnostic et le dépistage de l’infection à SARS-CoV-2.

Le processus est simple : un prélèvement de salive est effectué sous la langue à l’aide d’une pipette. L’échantillon est ensuite chauffé à deux reprises avant de lui ajouter un révélateur de couleur : jaune c’est positif, orange c’est négatif. Après une heure seulement, le résultat est connu.

Devant les embouteillages dans les laboratoires. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé jeudi une future priorisation pour les tests du coronavirus, ce à travers deux approches : les tests antigéniques, plus rapides que les tests PCR, et les tests salivaires qui seront principalement à destination des patients symptomatiques. La priorisation sera réservée aux personnes symptomatiques, à celles qui présentent une ordonnance ou encore aux personnels soignants. Les tests salivaires ont un avantage de ne pas être effectués dans les laboratoires d’analyse. Ils peuvent l’être sur le terrain, à l’entrée des Ehpad ou au sein des entreprises. Dans la perspective d’une généralisation des tests, réaliser des tests salivaires devant les entrées des entreprises est encore loin d’être une réalité. 

La HAS ne les a recommandés que pour les patients symptomatiques. Il faudrait donc encore attendre un peu pour que le test soit pratique à grande échelle à La Réunion par exemple. L’exemple de Montpelier peut inspirer les autorités administratives et sanitaires locales. La ville a lancé un test salivaire à grande échelle, à titre d’expérimentation pour valider la méthode.

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