Il s’en est fallu d’un cheveu pour que le PSG se fasse, une fois de plus, écarté du chemin d’une consécration à la Ligue des champions.  Il a fallu exactement 3 minutes et Eric-Maxim Choupo-Moting. Le PSG a renversé le score à la dernière minute pour remporter son match, le premier de ce « Final 8 », face aux bergamasques.

Les Parisiens étaient menés dès la 27ème  minute par l’Atalanta Bergame, sur un but de Mario Pašalić. Malgré un Neymar en jambe, le PSG semblait ronronner incapable de bousculer le bloc très bien en place de l’Atalanta Bergame, un novice à ce stade de la compétition. Dès l’entame du match, Neymar s’était pourtant offert  un duel avec Marco Sportiello, mais se défile inexplicablement au moment de conclure (3e). Une occasion bêtement gâchée. Les Parisiens se feront punir à la 27ème. Après le second acte, le match s’est de plus en plus ressemblé à une attaque-défense. Les joueurs de la « Dea » étant incapables de remonter proprement la balle.

Complètement cramés, ils cèderont sous le coup d’une impulsion d’Eric-Maxim Choupo-Moting qui amorce l’action pour Neymar qui passe à Marquinhos. Le même Eric-Maxim Choupo-Moting, indésirable il y a encore quelques semaines de cela,  délivre les Parisiens. Il est à la réception d’un centre millimétré de Kylian Mbappé. Deux à un pour Paris qui accède pour la première fois depuis 1995 à une demi-finale de la Ligue des Champions. La première fois depuis que le QSI a repris en main le PSG.

Est-ce la bonne année pour le PSG ? Le club francilien a d’abord hérité d’un plateau, plus ou moins abordable. Il aurait pu tomber sur le FC Barcelone ou le Bayern Munich. En demi-finale, il affrontera assurément un club qui n’a pas encore remporté la Ligue des Champions, le RB Leipzig, un novice également. Le format en un match sec peut aussi favoriser une victoire finale parisienne. Sauf que le traumatisme des échecs européens  est encore bien ancré dans le club parisien. La victoire à l’arrache face à l’Atalanta Bergame nous l’a encore rappelé.