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Contraints de lever le camp, les transporteurs vont poursuivre leurs mouvements "ailleurs"

Après avoir passé les huit derniers jours à bloquer l’accès à l’hôtel de la Région, les transporteurs n’ont plus d’autres choix que de libérer les lieux. Le tribunal leur ordonne effectivement de déplacer les camions stationnés devant la pyramide inversée sous peine d’une astreinte de 2000 euros de l’heure.

La décision fait suite à la déposition d’une assignation faite par la Région Réunion auprès du tribunal judiciaire de Saint-Denis jeudi dernier. Une assignation qui permet au dépositaire d’obtenir réparation du préjudice subi après recevabilité de la demande.

Pour mémoire, les transporteurs ont bloqué depuis mardi 21 juillet dernier l’accès à la pyramide par des camions pour manifester leur colère quant au chantier de la digue de la NRL toujours à l’arrêt. Réunis en une plateforme syndicale, ils exigent la reprise du chantier, ainsi que l’application de l’accord obtenu en janvier avec l’État, le consortium et la Région.

Contraints de lever le camp après huit jours de sitting, les professionnels indiquent qu’ils n’abandonneront pas pour autant. Didier Hoareau de l’OTI indique effectivement qu’ils poursuivront leur mouvement « ailleurs », sans donner plus de précision quant au futur lieu de mobilisation. « On va partir, mais on poursuit la grève ailleurs », a-t-il indiqué. « Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre », ont déclaré les professionnels à la presse. Une autre manière d’annoncer le durcissement du mouvement en prévenant que « la guerre ne fait que commencer ».

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