Les crises et les catastrophes rassemblent, ravivent la solidarité et la réflexion. On pourrait croire au repentir de notre président – enfant adoptif des Rothschild, fils spirituel de la finance au demeurant – qui fait une forme de mea-culpa durant son allocution du 13 avril 2020. Les messages envoyés, les discussions des économistes, l’appel aux actions… donnent de l’espoir aux militants de la décroissance, aux rêveurs du « monde d’après », aux croyants des sociétés alternatives largement alimenté par le mouvement des Gilets jaunes ou par les Zadistes. Mais comment faire émerger de nouveaux modèles dans une crise pareille ?
Alors que cette crise nous rappelle les chausse-trappes de « l’économie et la croissance à tout prix » : délocalisation, abandon de souveraineté dans les secteurs stratégiques, etc. toutes les énergies politiques semblent paradoxalement se concentrer sur la relance économique, la peur du chômage massif, les futurs investissements à faire, les emprunts massifs, surement la distribution de crédit à tout va. Si l’on si prend de la même manière, la machine risque de s’emballer de nouveau. Le monde (économique notamment) avait déjà pensé que la crise financière de 2008 était une piqure douloureuse pour se défaire d’une mondialisation trop envahissante. Les leçons seront-elles apprises dans le monde d’après ? La réponse tend vers un « non ».
Même dans une petite île comme La Réunion, quand l’oncle Sam décide de rouvrir les drives des fastfoods d’une enseigne bien connue, les insulaires se ruent pour « s’approvisionner » de ce mets devenu incontournable, bien que ses conséquences sur la santé soient discutables. Cette scène surréaliste nous met devant la réalité : il n’y a pas de recul dans la société de (sur)consommation, dans la malbouffe. Il ne faut pas nous leurrer, nous allons continuer à consommer, à croire au mirage du marketing et à la communication qui créent des besoins artificiels et alimentent les frustrations mercantiles.
Nous alimentons la surconsommation : il faut faire main basse sur les derniers produits, sur le dernier smartphone qui sera rapidement obsolète. Nous n’arriverons pas à réfréner notre fièvre consumériste. Ce qui nous pousse même à commander des faux produits de grande marque, des choses futiles à 1 euro… Les frais de ports sont gratuits pour ces objets qui vont traverser les océans pour finir deux jours plus tard à la poubelle. Ladite chose retournera dans l’océan pour grossir le continent de plastiques qui polluent l’écosystème marin. Loin de nous l’idée de stigmatiser ce grand pays qu’est la Chine, mais notre fièvre consumériste finance une partie de l’économie de ce pays qui est pourtant à l’origine de ce black-out de l’économique planétaire. Avons besoin de de tout cela ?
Le Medef nous indique déjà qu’après l’état d’urgence planétaire, il faudrait travailler plus, pour gagner plus. Il n’est pas sûr, ni recommandé que la formule de Nicolas Sakozy puisse s’adapter à la situation.
Cette nouvelle décennie aurait pu être celui du renouveau, du développement durable et de la prise de conscience. Cependant, elle a débuté de la pire des manières : les incendies gigantesques en Australie qui auraient coûté la vie à près d’un milliard d’animaux. L’humanité n’est pas encore sortie de l’auberge avec l’effet papillon d’une soupe de pangolin qui aurait provoqué la plus grande pandémie que ce nouveau millénaire aura connu jusqu’à présent.
En France, le levier de la croissance est la consommation. Cependant, il n’est surement pas le levier du bonheur et encore moins celui de la sécurité et de la liberté. Nous serons encore enfermés pendant plusieurs semaines. Ces semaines devront nous permettre de réfléchir à cette société alternative utopique où il faut bon vivre à l’air libre…
Toute façon a la réunion les plus gds consommateurs sont les personnes qui touchent les minima socio!!
Demandez à un commercial cest qui ses meilleurs clients!