On (sur)vend souvent la carte postale idyllique que représente La Réunion : plage de rêve, climat favorable… Mais les revers de la médaille sont nombreux et ils ne peuvent pas être occultés. La vie sociale est perturbée par l’importance des embouteillages (combien de fois avons-nous vécu l’enfer des basculements) : la faute incombe aux infrastructures qui sont dépassées et…à l’amour inconditionnel des Réunionnais pour leur voiture. L’île est petite mais le nombre de véhicules y est impressionnant. Cela se conjugue avec des températures parfois infernales qui favorisent la prolifération de nuisibles, comme les moustiques.
L’autre facteur qui « casse » la carte postale réunionnaise est le coût de la vie. Les prix y sont 7,1% fois plus élevés qu’en métropole, d’après une note de l’Insee basée sur les prix de 2015. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin a elle-même reconnu que le «territoire est inégalitaire». La mer, des atouts de l’île est régulièrement menacé par les requins. Or les activités nautiques constituent un des passe-temps préférés de la jeunesse. Le risque lié aux squales a refroidi les ardeurs de certains. Les inconscients qui osent braver les interdits en ont fait les frais. Mais la découverte récente de présence éventuelle des requins dans le lagon est la goutte d’eau qui fait déborder la vase. « Je suis dépité. Le dernier lagon qui était à peu près tranquille est menacé par les requins », confie un internaute avec déception.
Cependant, malgré les difficultés nombreuses, La Réunion attire quand même de nombreuses personnes. C’est un point de chute idéal pour ceux qui veulent refaire leur vie.
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