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Baisse de l’APL, mais allègement de l’ISF. Quelle logique ?

Au nom d’un « effort » demandé aux classes les plus précaires, notre gouvernement vient de valider la baisse de 5€/mois de l’Aide Personnalisée au Logement (APL).

En parallèle, ce même gouvernement prévoit de transformer l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) qui concerne les classes très aisées en Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) dès début 2018. Concrètement, le gouvernement veut exclure des biens imposables les placements financiers, l’épargne et tous les autres biens mobiliers (voitures, meubles, bateaux, etc…) pour taxer UNIQUEMENT les biens immobiliers. Selon plusieurs économistes, cela représenterait une réduction de presque 50% du montant de l’ISF dans certains cas.
Dans quel but ? Ce cadeau fiscal aux foyers les plus aisés aurait pour objectif de les inciter à investir leur argent en France pour (mieux) faire marcher notre économie…

On peut donc se demander si le gouvernement considère que notre économie repose essentiellement sur les contribuables concernés par l’ISF qui pourtant représentent moins d’1% de la population.

Trouvez-vous logique que l’État demande d’un côté aux classes modestes de faire un « effort » alors qu’il allège l’impôt pour les plus riches de l’autre ?

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