Mercredi, François Hollande a jugé « tout à fait probable » que l’état d’urgence soit prorogé. Depuis les attentats du 13 novembre 2015, 3 000 perquisitions administratives ont déjà eu lieu en France. La Réunion en a compté 7 jusqu’à hier.
En effet, une huitième perquisition a eu lieu hier, aux alentours de 20 heures. Les policiers d’élite du groupe d’intervention de la Police nationale (GIPN) ont perquisitionné un domicile dans le quartier du Chaudron. Une fouille minutieuse d’une heure trente a été effectuée. D’après les informations recueillies, le passage au peigne fin de l’habitation n’a pas débouché sur une interpellation.
Cette perquisition administrative a été ordonnée par le préfet et menée dans le cadre de l’état d’urgence. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé, mardi, au Conseil d’Etat de suspendre l’état d’urgence. Un référé a été déposé auprès de la haute autorité administrative pour suspendre l’état d’urgence, en vigueur jusqu’au 26 février et qui sera probablement reconduite. La LDH demande à ce que certaines mesures soient suspendues justement comme les perquisitions administratives et l’interdiction de réunions publiques.