La présidentielle de 2012 semble être loin dans le rétroviseur politique, pourtant cette campagne était un indicateur sur le ras le bol ambiant qui régnait à l’époque la victoire du candidat de gauche était plus perçue comme la défaite du gouvernement et du président sortant. Les Réunionnais ne semblaient ne plus vouloir reconduire l’équipe sortante.
En 2012, les petits candidats ont eu du mal à s’imposer, Jean-Luc Mélenchon faisait un score de 6,73 % et Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade et Nicolas Dupont-Aignan ne dépassaient pas le 1%. Marine Le Pen se hissait à plus de 10% et le président sortant remportait un modeste 17,96 %. Les Verts ainsi que Le Modem ne sont pas représentés en 2017 alors que lors qu’ils comptabilisaient presque 9% à eux deux.
Ces tendances vont très certainement bouger si l’on se reporte aux sondages sur les intentions de vote. L’absence de candidat sortant sème le doute parmi les électeurs qui ont du mal à se repérer dans un tel brouillard électoral. La crise politique qui frappe la France aura peut-être raison des formations politiques traditionnelles de gauche et de droite.
Les propositions des candidats ne fédèrent pas, le choix du vote blanc s’impose pour certains pendant que d’autres affirment vouloir « balayer » la classe politique actuelle. Entre les affaires et le manque de résultats au quotidien malgré l’alternance politique, une solution semble se dessiner dans les urnes le choix des extrêmes…