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Présidentielle : un grand débat entre les 11 candidats

Contrairement au choix de TF1 et LCI, BFM TV et CNews ont décidé d’organiser un débat ce soir à 22h40 qui concernera tous les candidats à la présidentielle. Les onze candidats seront arbitrés par les journalistes Ruth Elkrief et Laurence Ferrari.

La joute durera près de trois heures et demie. Celui du 4 avril concernera trois grands sujets : comment créer des emplois ? Comment protéger les Français ? Comment mettre en œuvre votre modèle social ? La question de la « moralisation de la vie politique », sera aussi abordée.

Le débat sur BFM-TV et CNews aura la même durée que celui de TF1 et LCI, ce qui devrait garantir plus de quinze minutes d’expression par candidat en temps cumulé, dont une introduction et une conclusion.

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  1. Tout le monde a les yeux tournés vers Fillon et sa femme, qu’il aime, Pénélope. Ce dernier détail est intéressant car, sous les cocotiers, un élu de haute volée a volontiers une copine la fesse ou il a déjà changé carrément de femme. On prend même Air Austral, à la faveur d’un billet gratuit, pour rejoindre sa belle. Bref ! la fidèle Pénélope, sans la moindre rivale, même rue du Cirque, est au service de son patron comme attaché parlementaire. Elle ne devrait en principe n’avoir de comptes à rendre qu’à son patron. Comme c’est le cas de 50 autres attachés parlementaires. Bruno Leroux qui devait sentir le roussi quand on a dévoilé l’affaire Pénélope s’est pieusement tu; le cachotier a donné seulement sa démission du gouvernement quand on a dévoilé le pot aux roses. Et maintenant, les vertueux socialistes en profitent pour inviter Fillon à faire de même, histoire de dérouler le tapis rouge pour Macron, près de qui les éclopés socialistes se sont réfugiés en grand nombre. La ficelle est grosse. Faire travailler un membre de sa famille en tant qu’attaché parlementaire est actuellement légal.

    Seulement on cherche des poux dans la tête de Pénélope. Elle n’a pas laissé suffisamment de trace de son travail, dit-on. Donc il y a emploi fictif. Belle aubaine pour les socialistes qui veulent absolument garder la clé de l’Elysée. Les médias de gauche ont lâché leurs chiens. On aboie à qui mieux mieux. On sort les crocs. Attali, journaleux à ses heures, connaît bien les ficelles du métier. Mais on oublie de dire qu’il n’y a pas lieu de pointer au palais Bourbon comme on le fait à l’usine. On peut travailler à domicile même quand le patron se rase et on peut utiliser le téléphone familial.

    Et puis, entre nous soit dit, l’attaché parlementaire doit difficilement trouver 6 heures de travail par jour. On n’a pas chaque jour un discours dont on doit ébaucher le plan; on n’a pas une masse de courriers à lire et à répondre. Et nombreux sont ceux qui ont envoyé un courrier à leur député et attendent désespérément une aimable réponse. Du temps où j’étais à La Possession, j’ai envoyé, il y a belle lurette, une ou deux lettres à ma députée, Huguette Bello; j’attends toujours la réponse. Que peut faire l’attaché parlementaire dans ses nombreuses heures vacantes ? Envoyer un long message à son tantine, courir au restaurant du palais Bourbon siroter une tasse de café, devancer l’heure du repas pour siffler un apéritif, taquiner le reste du temps internet pour voir les émissions de son choix, éventuellement jouer aux petits chevaux, faire son quinté. Comme il a pointé, le compte est bon ! Bref ! le juge qui va prononcer sa sentence à propos de l’affaire Fillon va avoir de la peine à voir clair; s’il est l’un de ceux qui ont enrichi le fameux mur des cons, Fillon est cuit; si le juge est impartial comme tant d’autres, il va se rendre compte qu’on peut travailler chez soi, ce qui se fait de plus en plus souvent dans le privé; il va reconnaître que celui qui est à même de juger le travail de l’attaché parlementaire est son patron, et lui seul. Pour moi, il n’y a aucun doute : Fillon a profité d’un système dont on s’est accommodé longtemps. C’est évident : le PS fait naufrage et l’on cherche à emporter dans son naufrage le vaillant Fillon. Ma foi ! cette vaillance du soldat Fillon et son programme bien étudié font que je voterai pour lui, et non plus pour le métamorphosé “Emmanuel Hollande” qui est au commande du pédalo recyclé. Avec tant de socialistes à bord de la fragile barque, elle ne peut que couler. Notre chef marinier va se sentir submerger par la vague socialiste qui s’est abattue contre son plein gré. Je voterai donc yeux fermés pour l’héroïque Fillon malgré cette peccadille que le PS et les médias de son bord veulent nous faire avaler comme étant le scandale du siècle !

    Et puis, interrogeons-nous sur les dérives du bon peuple. Voyons l’attitude de l’armée de bons maris de la cocoteraie, qui a crié haro sur le baudet Fillon lors de sa visite récente à La Réunion. Combien ont pu grimper au haut du cocotier, les fesses propres, pour attraper tout là-haut Fillon, agrippé à une branche de palmier ? Qui, au royaume de la pile plate, n’a pas, à la veille de la rentrée scolaire, couru au bistrot arroser le mandat des contribuables réservé à son enfant, prendre un verre, puis un deuxième, puis un troisième, jusqu’à plus soif ? Qui n’a pas profité de l’aubaine, pour s’acheter enfin une voiture, une télévision, que sais-je encore ? Et que reste-t-il à l’enfant ? Juste ce qu’il faut pour s’acheter un buvard … et s’essuyer les yeux avec ce buvard. Et, après cela, le vertueux papa a son mot à dire sur l’affaire Pénélope de qui vient tout le mal ! Quand on n’a pas les fesses propres, il ne faut pas monter à la cime d’un palmier; on risque de montrer que la huitième merveille du monde n’est pas du tout reluisante !

    Voyons un autre cas. Du temps où j’exerçais, la FSU se débrouillait pour convoquer annuellement tous ses adhérents non pas un samedi ou un dimanche, mais un jour en pleine semaine pour parler des problèmes scolaires et fatalement incendier le ministre, histoire de montrer à tout un chacun la bonne culture gauloise. Le jour choisi est, selon les statuts de nos syndicats, jour payé rubis sur l’ongle. On aime bien son métier, mais on sait s’accorder une petite folie, légalement. Je n’ai pas profité de l’aubaine, car je n’adhérais à aucun syndicat.

    Et je laisse à chacun le soin de trouver comment on peut encore profiter du fromage de l’Etat pour en grignoter soi-même, telle la souris, une petite part et faire son petit détournement de fonds, légalement. Il y a matière à développer, j’en suis sûr.

    En tout cas, c’est tout net chez moi ! Je voterai pour le baudet des socialistes, l’honorable François Fillon !

    A Gières, le 5 avril 2017
    Gérard Jeanneau

    http://www.courriers-reunion.fr/Afaire-Fillon.html

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