Les pouvoirs publics avaient proposé une enveloppe d’un milliard d’euros. Le collectif Pou Lagwiyann dékolé exige 2,5 milliards d’euros en plus des mesures d’urgence proposées. Ericka Bareigts est rentrée à Paris sans accord. La situation en Guyane est dans une impasse. Le nœud gordien semble être assez difficile à dénouer.
Dimanche 2 avril, les représentants du collectif ont rejeté le protocole d’accord qui leur avait été soumis. Pour eux le plan d’urgence de 1,085 milliard d’euros annoncé le gouvernement est du « saupoudrage ». « Nous exigeons 2,5 milliards d’euros tout de suite », avait tonné Olivier Goudet, un porte-parole du collectif, depuis le perron de la préfecture à Cayenne, où avait lieu la rencontre.
Le Premier ministre Bernard Cazeneuve présidera lundi 3 avril après-midi une réunion ministérielle sur la situation en Guyane. 7 autres membres du gouvernement : Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé), Jean-Jacques Urvoas (Justice), Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), Stéphane Le Foll (Agriculture), Patrick Kanner (Ville) et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert y participeront.
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