Une vague de sècheresse s’abat actuellement dans tout l’océan Indien. Aucune île n’est épargnée par ce phénomène. La Réunion a connu la même situation mais c’est bien Mayotte qui en souffre le plus. A cause du manque de précipitations, les deux réserves de l’île sont à sec alors qu’elles doivent être alimentées par la pluie. Ainsi, depuis le mois de décembre Mayotte vit au rythme des coupures d’eau : deux jours sur trois, les robinets sont fermés.

Devant la détresse, Paris a décidé de débloquer des fonds pour venir en aide au Syndicat intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Mayotte (SIAEM). Le lundi 27 février, la ministre des Outre-mers Ericka Bareigts a annoncé le lancement d’un « plan eau » pour Mayotte. « Pour répondre aux besoins les plus immédiats, 500 000 euros du fonds de secours urgence du ministère financent l’achat de bouteilles d’eau et de citernes pour les écoles », explique-t-elle. La Réunion aura son rôle à jouer. D’ici juin prochain, 500 000 m³ d’eau seront acheminées par navires citernes depuis La Réunion. Cette eau servira à remplir partiellement les deux réserves de l’île qui ne pourront être totalement remplies pour la saison sèche. A court terme, Mayotte aura une usine de désalinisation.