En 2010, une étude publiée par le Conseil économique social régional (CESR) avait fait grand bruit. Elle avait mis en exergue le « malaise » des populations mahoraises et comoriennes installées dans l’île. Les résultats communiqués mettent en exergue que 44% des Mahorais se disent avoir été victimes d’actes de racisme.
Au-delà des études, la réalité est assez palpable à La Réunion. Certains regrettent que malgré un modèle d’une société multiculturelle vanté, les actes ne suivent pas concrètement. Les clichés sur les Mahorais fleurissent. Des cas de « mahoraiphobie » sont régulièrement dénoncés. La population d’origine mahoraise est victime des préjugés tenaces. Contrairement à une perception latente, la communauté mahoraise n’est pas la plus importante, en termes de nombre, à La Réunion. Les recensements officiels indiquent que la communauté malgache représente près de 55,4% des communautés étrangères à La Réunion devant les Mahorais (20,56%) et la communauté mauricienne (16,6%).
Les Mahorais font partie intégrante de la société réunionnaise. Au même titre que les autres composantes de la société, ils ont contribué à la fondation du département, ainsi qu’à son assise actuelle. L’éducation et les instructions civiques seront les outils pour contrer cette mahoraiphobie latente.
Les réunionnais se moquent de ces gens la mais ils oublient qu’il y a encore quelques années leurs grands parents avaient quasiment le même mode de vie. J’ai été choqué quand je suis arrivé à la Réunion!
Qui est-ce qui a écrit cet article ? Il y a au moins trois fautes et certaines phrases sont franchement mal tournées. L’article est creux alors que le sujet est très intéressant.