La décision est tombée. Le tribunal administratif a rendu ce mardi 13 décembre sa décision dans l’affaire opposant la société Bioparc, initiatrice d’un projet de parc zoologique, et la commune de l’Etang-Salé. L’instance dictionnaire a donné son feu vert, malgré les réticences de la municipalité et de nombreuses associations citoyennes, sans oublier les environnementalistes.

Pour eux, la construction d’un zoo risque d’accroître les incendies de forêt en période de sécheresse. Les difficultés potentielles en matière de stationnement notamment durant les week-ends ont été soulevées. Du côté de la nature, le risque d’évasion des oiseaux rapaces du parc est également évoqué. Pour le tribunal administratif, les mesures d’accompagnement ont été jugées sérieuses et pertinentes.

La nature du projet est claire : la société Bioparc veut créer un zoo au cœur de la forêt sèche de l’Etang-Salé. Le parc devrait présenter principalement des oiseaux (rapaces, perroquets, ratites, anatidés, …) mais également des reptiles (tortues, iguanes) et des mammifères au sein d’une mini-ferme (ânes, poneys, alpagas, dromadaires, moutons, cochons). Le parc zoologique devrait être ouvert tous les jours de l’année, avec une fréquentation attendue entre 75 000 et 80 000 visiteurs par an.

Signalons que deux associations Citoyenne de Saint-Pierre et Acpeges ont émis un avis défavorable à ce projet. Pour elles, il n’a « aucune utilité publique et est contraire à l’intérêt général sur bien des aspects ».  Elles estiment également que le « projet est un contre-sens environnemental, guidé avant tout par l’intérêt commercial ».