Hollande out, Manuel Valls a annoncé ce lundi 5 décembre sa candidature à la présidence de la République. Dès ce mardi 6 novembre, il doit quitter le Gouvernement. « J’ai appris tellement de mes concitoyens, alors oui je suis candidat à la présidence de la République », a déclaré le premier ministre lors d’un discours dans l’hôtel de ville d’Evry (Essonne).

Le désormais ancien Premier ministre a tressé les louanges de la primaire organisée par le Parti socialiste (PS), les 22 et 29 janvier, qui « (…) est un formidable moyen pour recréer l’unité ». Il a de même fustigé le programme de François Fillon qui, selon lui, s’apparente à « une régression sociale ».

« Je suis candidat parce que la France doit peser de tout son poids, dans un monde qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était : menaces terroristes, réchauffement climatique, effet néfaste de la mondialisation, affaiblissement de l’Europe, poussée de l’extrême droite. Je veux une France indépendante, inflexible sur ses valeurs », a-t-il expliqué.

Ce candidature divise la Gauche et ne fera sûrement qu’accentuer le clivage très fort dans le Parti Socialiste. Manuel Valls a, notamment comme actif, l’utilisation du 49.3 sur deux projets de loi et ses positions controversées sur la République et le rôle de l’islam.