« Languete, totoche ton momon la moucate ! Fait bourre ton k**** » : les premières secondes du clip vous donnent le ton : Primate Niggaz n’est pas là pour amuser la galerie. Il ne s’agit pas de faire du son « doudou love » ou du commercial mais plutôt de donner un gros coup de massue aux conventions à travers un « track » sans concession et des rimes assurément crues qui peuvent faire fuir les mamies et les oreilles les plus sensibles. Le groupe qui se définit comme étant un « primate de l’espace » est loin de faire des singeries. Certes, les mots utilisés sont violents et mettent à mal le politiquement correct, mais ils sont employés pour des revendications identitaires.
En tout cas, Primate Niggaz nous a habitués à ces coups de sang – coups de son. OVNI, le clip du groupe était marquant. Constituée d’images de documentaire et de film, telle que : 120 Jours de Sodome de Pier Paolo Pasolini, Orange Mécanique de Stanley Kubrick et Afrique 50 de René Vautier, la vidéo était un véritable OVNI dans le milieu. Kenlo, Trash Dicka et du chanteur de Dancehall King Tafari ont bien réussi leur coup.
ok lé pa mové, viv l’antisystem sur journal.re mouhahaha