Cette habitude intrigue et révulse parfois mais elle est encore largement répandue sous nos vertes contrées. Certains Réunionnais se laissent volontairement pousser l’ongle de l’auriculaire. Vous ne le savez peut-être pas mais c’est à l’origine une tradition chinoise liée à l’éclairage. L’ongle ainsi allongé servait à récupérer les mèches de chanvre dans les lampes à huile.
La tradition rapporte que la couche la plus riche de la société se faisait faire un faux ongle en argent, une sorte de capuchon de la phalange, en guise d’outil accessoire des lampes à huiles. L’habitude a fait que c’est devenu un bijou pour les mandarins, totalement éloigné de sa fonction d’origine. Les pauvres ont gardé le petit doigt avec un ongle long, en guise d’outil d’appoint.
Cette pratique a une origine différente pour l’Afrique. Les nomades avaient pour habitude de faire du commerce et de vendre des étoffes aux peuplades sédentaires. L’unité de mesure était « la main de Mercure » (statue de Mercure sur le port de Tyr). Les nomades avaient une toise sur laquelle ils « toisaient » leur main ouverte pour faire la « main de Mercure ». Pour ajuster la longueur, ils coupaient plus ou moins l’ongle du petit doigt. Ainsi, la tradition de l’ongle long est restée.
A La Réunion, on voit ces hommes et ces jeunes qui se laissent pousser l’ongle de l’auriculaire sans forcément connaître cet aspect historique mais juste pour le « fun ». Ou pour des raisons pratiques (loin d’être hygiéniques) dont on préfèrerait ne pas évoquer ici…
A notre époque cela aiderai plutôt à trier les graines de cannabis en troussant ! Lol avis aux vrai de vrai on vous vois ahah
Moi honnêtement je pense que c’est plus pour se curer le nez ou les oreilles lol!!!
j’ai toujours trouvé ca dégoutant
@marie, tout est dégoûtant si on ne nettoie pas ses outils. Par contre, l’usage d’un outil est toujours une richesse.