Maurice Marceau Gironcel, maire de Sainte-Suzanne depuis mai 2014 et co-secrétaire du Parti communiste réunionnais, avait été jugé le 8 juillet suite à une plainte déposée par son adversaire d’élection Daniel Alamélou dont la cause se porte sur un quelconque achat des voix des électeurs.
Rencontré dans certains pays africains lors des élections présidentielles, on semble retrouver le même scénario à Sainte-Suzanne. En effet, Marceau Gironcel a été piégé par son adversaire grâce à une proche de ce dernier qui tentait de le pousser à bout jusqu’à ce qu’il déclare ce qu’ils espéraient le plus : «la triche » lors d’une interview enregistrée.
Mais après étude des dossiers et grâce au Maître Rémy Boniface, avocat qui représentait le maire, hier mardi 30 août vers 14 h, le tribunal avec une salle d’audience pleine de saint suzannois a rejeté toutes les demandes de Daniel Alamélou et a déclaré une absence de preuves d’où la relaxation de M. Marceau Gironcel.
On aura la déclaration du maire après cette relaxation ce dimanche, date du rassemblement du Parti communiste réunionnais à Sainte-Suzanne. Mais en tout cas, il pourrait remercier tous ses militants et ses camarades qui ont montré leur solidarité lors de l’audience et re fêter ses 68 ans dignement.