Actuellement, les critiques acerbes fusent sur les surfeurs. Malgré le drame qui a frappé l’un des membres de cette communauté, les attaques se multiplient sur les forums et sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Il y a les pour et les contre. Il y a ceux qui estiment que ce drame pouvait être évité et d’autres qui prennent la défense des surfeurs et de bodyboarders. La société est divisée entre ceux qui condamnent et ceux qui compatissent.
Mais ce drame est réunionnais d’abord. Il nous concerne tous, car c’est un enfant de l’île qui a été meurtri dans sa chair. L’attaque est la résultante de plusieurs paramètres que Florian Hoareau a superbement résumé dans un long billet qui vaut réellement la peine d’être lu sur Facebook. Dans ce long post, il rappelle aussi que Laurent Chardard est un héros. Il partage une vidéo, extraite du JT d’une chaîne locale, sur Facebook relatant le sauvetage héroïque dont il était acteur en 2015 avec 6 autres jeunes.
En 2015, avec une bande d’amis, il aurait assisté à la détresse d’un touriste qui était en passe de se noyer. Avec ses amis, Laurent Chardard n’a pas hésité à voler au secours du touriste qui s’était élancé d’une falaise. Il s’était littéralement écrasé dans l’eau en contrebas. Devant les caméras, Laurent Chardard et ses amis affirmaient « que nous n’avons fait que notre devoir de citoyen ».
Dans la vidéo, l’on comprend que le surfeur a été omniprésent durant le sauvetage. Laurent Chardard a donné de son corps pour sauver la personne en difficulté. « Quand je l’ai vu se noyer, je me suis dit : non, je ne peux pas le laisser. Alors, j’ai forcé même si c’était dans des conditions difficiles. Je l’ai repris et puis je l’ai remonté jusqu’à 3 à 4 m » témoignait le surfeur. Oui Laurent Chardard est un héros et soutenons-le dans le combat qu’il mène et qu’il va mener dorénavant.
Crédit Photo : Facebook
Ce n’est pas Romain Sita qui a écrit le ”long billet” comme vous le dites. Il a juste partagé le contenu de Florian Hoareau
Merci pour votre vigilance, l’article a été corrigé.