C’est le deuxième volet de la saga concernant la carrière de Bois-Blanc. Cette dernière est vue comme un projet d’envergure qui créerait de l’emploi, selon les dirigeants de la SCPR. Pour les citoyens, il est mis à l’index pour des raisons essentiellement environnementales. Le collectif «Touch Pa Nout Roch » déplore les problèmes sanitaires, touristiques et environnementaux que le chantier pourrait amener. Une pétition fut d’ailleurs lancée en 2015 et a rassemblé pas moins de 10 677 signatures.
La carrière de Bois-Blanc divise : un scandale écologique pour certains, une nécessité économique pour d’autres. Le projet, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, va relancer une nouvelle fois une mobilisation citoyenne du 5 septembre au 6 octobre. Les habitants de Saint-Leu, des Avirons et l’Étang-Salé devront à nouveau se prononcer sur la deuxième mouture du projet. Il reste à savoir si la mobilisation sera aussi importante que lors du premier round.
La première enquête publique menée l’année dernière avait débouché sur un avis défavorable. Le 27 juillet 2015, le commissaire enquêteur a émis un avis négatif quant à l’installation d’une carrière sur le site de Bois-Blanc à Saint-Leu. Pour justifier sa décision, l’expert a recueilli pendant un mois les observations de la population.