Cette question reflète le rêve de tout enfant. Malheureusement ce serait certainement un peu trop farfelu de penser à un monde aussi utopique.
Mais juste le temps d’une réflexion, imaginons que cela était le cas et que tous les soirs on fêtait le réveillon, quels en seraient les effets ?
Une économie galvanisée, boostée, dopée par les achats incessant de cadeaux et de nourriture de choix, car vous savez tous que si notre cher Père Noël est toujours souriant c’est parce que c’est pas lui qui achète les cadeaux. Un chômage quasi inexistant car ces achats permanents demanderaient un approvisionnement perpétuel donc une croissance exponentielle de la production locale, nationale et internationale ce qui entraînerait une embauche massive pour faire face a cette gigantesque demande.
Coté santé le constat serait plus alarmant. Effectivement la succession incessante de ces repas gargantuesques amèneraient une hausse de la mortalité due notamment aux diabètes, aux cancers, cirrhoses et ulcères résultant de la trop grande consommation de boisson a bulles très prisées lors de tels évènement, ainsi qu’aux cancers du poumon émanant de l’inhalation importante de souffre à chaque douze coups de minuit. De même, une grande partie de la population souffrirait d’une déficience auditive qui serait autre que le fruit du bruit ahurissant et assourdissant des pétards et autres feux d’artifice. Le stress et l’anxiété régneraient le jour sur une bonne partie de la population qui se lancerait quotidiennement à la recherche du cadeau idéal destiné à leurs proches.
Même si toute cette élucubration parait trop chimérique et excessive si on considère que cette dernière porterait 365 jours sur 365 jours, elle pourrait néanmoins être réellement bénéfique à l’économie s’il un tel évènement se reproduisait 2 voire 3 fois dans l’année, en plus de Pâques et la Saint-Valentin.
Notons que lors de telles affluences les commerçants réalisent la majeur partie de leur chiffre d’affaire annuel. Il y aurait peut être moins d’épargne mais plus de consommation ce qui aurait un impact positif et direct sur l’emploi. N’oublions pas qu’on est dans une société très consumériste et que les ménages supporteraient peut être mieux de moins épargner et de faire plus la fête que d’être au centre de toutes ces réformes qu’on connaît actuellement, le moral des français serait certainement moins en berne…